Petit rappel historique de cette journée que nous venons de passer…
Aujourd’hui c’était le jeûne genevois, jour férié pour beaucoup.
Le premier jeûne connu à Genève date du début du mois d’octobre 1567 (à l’occasion d’une répression contre les protestants lyonnais). C’est seulement en 1832 que le troisième dimanche de septembre a été décrété « jour d’action de grâces, de pénitence et de prière. » Les auberges étaient fermées et les repas devaient être le plus simple possible, jusqu’à une certaine heure de la journée, il était même interdit de boire et de manger, d’où le « jeûne ». Pour que les femmes et les domestiques puissent participer au culte, des tartes étaient préparées et cuites la veille pour remplacer le repas. C’est ainsi que naquit la tradition de la tarte aux pruneaux le jour du jeûne genevois, initialement seule collation de la journée, devenue aujourd’hui le dessert traditionnel et festif du repas. Et par tarte aux pruneaux, il faut entendre tarte aux prunes (telles que les quetsches et non des pruneaux noirs et flétris ^_^)
Et vous, avez-vous maintenu la tradition chez vous ?
Oui j’ai suivi la tradition et je me suis régalée 😉
Bravo ! Et miam 😉